Richard CAZENAVE, député de l'Isère, s'interroge sur le sens à donner à la délibération du conseil d'administration de l'université Pierre Mendès-France de Grenoble.

A sa lecture, on croit comprendre que l'université Pierre Mendès-France suggère de remettre en cause l'Accord d'Association et les coopérations universitaires entre l'Union européenne et Israël, ceci afin de "sanctionner" la politique du gouvernement d'Ariel SHARON.

Toute personne ayant un peu d'expérience des relations internationales sait que ce type de pression aboutit en fait à "pénaliser" la société civile et produit des effets politiques à l'opposé du but recherché. Rappelons également qu'Ariel SHARON n'est pas un dictateur autoproclamé mais le premier ministre élu d'un pays démocratique et que des élections législatives doivent intervenir prochainement. Cette menace brandie par des universitaires français me paraît, dans ces conditions, particulièrement malvenue, contre-productive, et au total choquante.