• L'ouverture du secteur à la concurrence au 1er juillet 2007 (décision prise à Bruxelles en 2000 sous le gouvernement Jospin) nous impose de donner à l'entreprise les moyens de s'adapter à cette ouverture du marché.
    • Le secteur de l'énergie a été profondément bouleversé par la flambée des prix des hydrocarbures (le baril est passé de 24$ en 2004 à près de 80$ en 2006), poussant les acteurs européens à entrer dans une stratégie de rapprochement entre grands groupes. C'est pourquoi il faut offrir à GDF, qui n'est pas producteur de gaz, la possibilité de nouer une alliance afin de constituer un nouveau géant de l'énergie en Europe, capable d'avoir des relation équilibrées avec les producteurs de gaz.
    • Une fusion EDF-GDF n'est pas réalisable : les concessions qu'il faudrait consentir à la concurrence sous la pression de la Commission Européenne conduirait à éclater le parc nucléaire français - et à céder 12 à 15 centrales nucléaires !
  • Le maintien des tarifs réglementés de gaz : sans le projet de loi, l'ouverture du secteur de l'énergie à la concurrence au 1er juillet 2007 aurait pour conséquence une déréglementation des tarifs. Grâce au texte que l'Assemblée nationale vient d'adopter, l'État demeurera maître du mode de fixation des tarifs pratiqués par Gaz de France sur le territoire français.
    Voir aussi Projet de loi relatif au secteur de l'Énergie : les prix vont-ils augmenter ?
  • L'État demeurera le premier actionnaire de Gaz de France : avec plus d'un tiers du capital, l'État reste le premier actionnaire de Gaz de France, ce qui suffit à exclure une prise de contrôle hostile par un autre groupe. De plus l'Etat, conservant plus que la minorité de blocage, demeure maître des orientations de Gaz de France.
    Avec l'arme de la fixation des tarifs, la dissuasion est complète...
  • La situation des personnels communs à EDF et Gaz de France : le projet de loi garantit le maintien d'un service commun à EDF et Gaz de France, dont le périmètre des missions est inchangé et fixé par la loi. Le statut de branche du secteur de l'énergie, qui s'applique tant à EDF, qu'à Gaz de France et Suez, demeure inchangé.