Je découvre grâce à Franc-Tireur le courriel ouvert de Michel Savin aux adhérents de l'UMP38.

Ainsi ce sont toujours les mêmes méthodes qui sont à l'œuvre place Paul Vallier :

  • Faire sur le devant de la scène des appels déchirants à l'unité ;
  • Utiliser les moyens de la Fédération au profit d'un seul camp ;
  • Multiplier dans l'arrière-cour les attaques sous la ceinture, instrumentaliser les naïfs, biaiser le scrutin, et, si nécessaire, truquer les résultats.

Et tout cela dans le seul but de pérenniser la présence d'Alain Carignon et de son dernier carré (Jean-Claude Peyrin, Philippe Carré, Joëlle Santoni) à la tête de l'UMP38.

Comme si cette présence depuis sept longues années à la tête de la Fédération de l'Isère avait produit autre chose que des manœuvres en tous genres, des divisions irrémédiables, des résultats électoraux en chute libre et des échecs à répétition, dont le couronnement fut la perte de la première circonscription en 2007 et le score historiquement le plus bas jamais enregistré aux élections municipales en 2008.

Ce triste bilan se transforme aujourd'hui en un spectacle d'autant plus affligeant au moment où notre pays fait face à une crise mondiale, et où nous devrions tous faire preuve de la plus grande éthique et d'une volonté réelle de nous rassembler dans la difficulté qui, comme toujours, frappe d'abord les plus vulnérables d'entre nous !

Étant toujours écarté de l'UMP par la décision d'exclusion dont j'ai été victime grâce à l'UMP38 et aux manœuvres de son président, je ne peux qu'observer... et dire à ceux qui peuvent contribuer au changement dans l'Isère de tout faire – le vote ayant lieu dans trois semaines - pour que soit mis fin à cette situation déplorable.

Au-delà des enjeux qui concernent la gestion locale et départementale, pensons aussi à notre pays. Les difficultés de l'heure doivent conduire les politiques à montrer l'exemple. Cela passe par un minimum de dignité.