Le dimanche 7 juin, jour de la fête des Mères, nous élirons nos députés au Parlement Européen.

Ce scrutin est généralement boudé par les électeurs, l'Europe étant jugée trop lointaine, trop technocratique et peu efficace.

Les mêmes se plaignent par ailleurs de son incursion de plus en plus grande dans notre vie quotidienne au point que la plupart des textes votés par les députés français sont aujourd'hui contraints par les directives européennes qui ont force de loi.

Les exemples foisonnent en matière de libertés publiques, la controverse sur la loi "anti-piratage" HADOPI [1] étant l'illustration la plus récente.

Le paradoxe est là : les français constatent le poids croissant des décisions européennes et parallèlement se désintéressent de la manière dont elles sont prises.

Or des faits majeurs sont survenus ces dernières années qui doivent objectivement renouveler notre regard :

  • le nouveau traité donne un pouvoir de co-décision au Parlement Européen qui ne fait donc plus de la figuration mais agit réellement en législateur et pourra donc dans l'avenir être un contre poids efficace à la technocratie bruxelloise, par exemple : la décision de faire du vin rosé en mélangeant du rouge et du blanc (!) ne pourrait être prise demain par la seule commission de Bruxelles.
  • la gestion de la crise financière lors de la présidence française a fait la démonstration que le pouvoir politique prime sur celui de la commission. C'est dans cette voie - d'une Europe qui veut peser dans le monde, qui veut mieux s'organiser pour mieux protéger ses ressortissants (et non s'élargir à l'infini...), qui veut agir dans le monde (comme elle l'a fait au G.20) pour une mondialisation régulée – que nous devons jeter nos forces.

Françoise Grossetête et Richard CazenaveCette élection européenne du 7 juin n'est donc pas anodine. Elle est l'occasion de signifier nos attentes. Et elle survient au moment ou la volonté des peuples européens a plus de chance d'être entendue et traduite en acte politique.

Le message des français sera d'autant plus fort qu'il sera cohérent. Cette cohérence ne peut à l'évidence être trouvée du côté de la Gauche qui défend des options tout aussi archaïques que marginales par rapport aux autres partis socialistes européens. Pas davantage au Modem qui joue une carte politicienne plus qu'européenne dans cette élection (et fait siéger ses députés avec les députés libéraux danois !). Elle n'est pas non plus dans la démagogie du repli sur soi et du rejet en bloc de la construction européenne .

C'est pourquoi - parce que je veux une France forte au niveau européen et une Europe forte au niveau mondial, qui porte mieux nos espérances et soit en capacité d'agir pour la défense de nos intérêts - j'apporterai mon soutien à titre privé comme à titre de Chargé de Mission départemental du Chêne, à la liste conduite dans le grand sud-est par Madame Françoise GROSSETÊTE [2] pour l'UMP et ses formations associés.

Le dimanche 7 juin, jour de la fête des Mères, faites aussi un acte pour enfants : votez !

Notes

[1] En l'occurrence, sur ce texte l'Assemblée nationale a fait de l'agitation pour rien. Ce texte est mort-né car, comme la loi DADVSI que je n'avais pas votée, il a une guerre de retard sur la réalité des médias et de la création. Il le fait de plus de la plus bête manière qui soit, avec une procédure et des sanctions aussi inacceptables par les citoyens qu'inapplicables en pratique.

[2] Photo : Françoise Grossetête, eurodéputée sortante et tête de liste UMP dans le Grand Sud-Est, à mes côtés à Sassenage le vendredi 15 mai 2009.