Morne plaine
La campagne des élections régionales s'achève bientôt puisque nous votons les 14 et 21 mars, c'est-à-dire dans 6 jours, sans que nous ayons eu le sentiment qu'elle avait commencé...
Au point qu'à ce jour seul un électeur sur deux dit avoir l'intention de se rendre aux urnes...
Une campagne inexistante qui a suivi un mode de désignation des candidats pour le moins obscur, où les batailles de couloir ont pris le pas sur le poids démocratique réel des postulants et les arbitrages parisiens sur le choix des militants.
On reste sur notre faim s'agissant des projets régionnaux de chaque liste en présence et plus encore s'agissant de la place et de l'avenir de l'agglomération grenobloise dans l'ensemble rhône-alpin.
Comme si finalement la région n'avait pas de compétences spéficiques pour l'aménagement du territoire et l'organisation des déplacements, pour l'emploi, la formation professionnelle et l'éducation.
Comme si la pression fiscale régionale n'avait pas d'impact sur les impôts locaux.
Quant au plan national, les principaux faits qui auront émergé resteront le débat ô combien édifiant sur le passé déliquant réel ou supposé de la tête de liste P.S dans le Val d'Oise et les écarts de jeunesse d'actuels dirigeants de l'UMP, ou encore la désignation par le Président de la République de Didier Migaud comme successeur de Philippe Séguin à la tête de la Cour des Comptes !
Une désignation qui accroît la perplexité des électeurs de droite, car sans nier les capacités du Président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, cette décision est davantage de nature, en pleine élection régionale, à entretenir la confusion (un gestionnaire de gauche vaut bien un gestionaire de droite ?), que de créer une dynamique de rassemblement autour de l'UMP !
Une décision qui permet aussi hélas de confirmer a contrario la faible influence de la droite grenobloise et iséroise dans les décisions parisiennes, et augurant mal de la capacité de ses représentants à faire avancer les dossiers d'avenir à Lyon comme à Paris...
Oui décidément, morne plaine...
Commentaires
Vous avez raison ...en plus FDSN en position éligible ! ( s'il est élu il faudra qu'il laisse tomber
un peu C.Estrosi et mouiller un peu plus la chemise pour la Région , du moins plus qu'il n'en fait au Conseil Municipal de Grenoble : il est vrai qu'il y a trois groupes de votre Famille Poltique... pour 9 conseillers d'opposition , un Record Français !!! ).
Cela rend la Majorité municipale pleine de morgue...une pitié .
Migaud est un travailleur , un vrai et la bonne nouvelle est que Michel Destot ne brigue pas la Présidence de la Métro...d'autant qu'il ne brille pas par sa présence et son travail à l'Assemblée Nationale.Ah! quelle engeance ce cumul des Mandats !
Courage les Démocrates auront un jour raison.
Pierre
Les seuls fautifs sont les candidats et leur partis.
Des listes répudiées par les militants. Une campagne morne et ennuyeuse.
Seul mon sens civique me conduira au bureau de vote ce dimanche.
Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
Victor Hugo "l'expiation"
Vous êtes sur que l'on vote dimanche?
Avec ces 53,63% « abstention » devient le premier parti en France. Imaginons sil pouvait proposer un projet politique, social et économique groupant ce quil a de bien à droite comme à gauche cela ferait un excellent parti centriste.
Par contre je me demande quand prendra-t-on en France au sérieux le sens réelle de cette abstention massive? Les électeurs ne veulent plus choisir puisque de toute façon personne ne tient compte de leur lassitude et aspirations.
Il faut instituer le vote blanc et le comptabiliser comme une manifestation citoyenne d'opposition à la politique en place. Là au moins le ptit père Sarko il verrait ce que lon pense de sa politique
Au Modem malgré la déculottée on reste zen «Indépendants nous étions au premier tour, indépendants nous resterons au second tour !» «De tout cela, nous ferons l'analyse et nous tirerons les leçons, et ce qu'il faudra changer, nous le changerons»
Enfin de compte François Bayrou c'est le Raymond Domenech de la politique