Rappelons d'abord qu'au premier semestre 2003, au niveau national, le nombre de logements sociaux financés augmente par rapport au premier semestre 2002 de 48 % et que l'ensemble du programme prévu pour 2003 (55 000 logements) sera produit.

Pour 2004, le budget permettra la réalisation de 80 000 logements sociaux, soit une augmentation de 38 %. Ce chiffre n'a pas été atteint depuis 1994. Parmi ceux-ci, il faut signaler les 12 000 prêts locatifs sociaux assortis d'avantages fiscaux (TVA réduite et exonération de taxe foncière pendant 15 ans) et d'une garantie de rachat en cas d'accident de la vie ne permettant plus de faire face aux échéances. Ce nouveau dispositif permettra aux plus modestes de devenir propriétaires de leur logement dans des conditions compatibles avec leurs revenus.

Le prêt à taux zéro sera amélioré, en particulier pour les ménages les plus modestes, afin de prendre en compte l'allongement de la durée des prêts accordés par les banques. Les crédits du Ministère permettront également la réhabilitation de 100 000 logements, dont 60 000 en zones urbaines sensibles. Le secteur locatif privé n'a pas été oublié car l'offre de logement doit être diversifiée pour répondre aux besoins de tous. En tout premier lieu, les crédits dévolus à la réhabilitation des logements sont stabilisés à un niveau élevé, près de 400 millions d'euros.

Citons également le dispositif ROBIEN qui a permis d'élargir considérablement l'offre de logement en favorisant et encourageant l'investissement locatif, en redonnant de l'oxygène à un marché au bord de l'asphyxie dans certaines zones où, confrontés à une hausse continue des loyers et à une raréfaction dramatique de l'offre, les locataires rencontrent toujours plus de difficultés à se loger. Le dispositif de l'ancien gouvernement, bien trop contraignant et bien trop complexe n'avait pas rempli ces objectifs. En direction des collectivités locales, l'enveloppe des subventions pour surcharge foncière est augmentée en 2004 de 30 % pour permettre la construction de logements sociaux dans les communes où le foncier est cher. Cette mesure nous intéresse directement à Grenoble et dans l'agglomération où nous connaissons tous les difficultés de trouver des terrains à des prix abordables.

Telle est la réalité. Les professionnels peuvent en attester.