En réalité, deux visions d'opposent :

  • la nôtre, avec l'exemple de tous les pays qui ont atteint le plein emploi (Danemark, Suède, Royaume-Uni par exemple) que l'activité des uns crée la dynamique de croissance et les emplois des autres, et qu'il faut donc lever tous les obstacles qui empêchent de travailler ou de travailler plus : rémunérer les heures supplémentaires 25% de plus que les heures normales et les exonérer de charges sociales et fiscales ; défiscaliser le travail étudiant ; supprimer tous les dispositifs qui conduisent à sortir trop tôt du marché du travail (préretraites, dispense de recherche d’emploi, restrictions sur le cumul emploi-retraite) ; garantir que le travail soit toujours plus payant que l’inactivité ; réunir l’ANPE et l’Unedic en un seul service public de l’emploi afin qu’il conduise au retour à l’emploi beaucoup plus rapidement.
  • en face, celle du Parti Socialiste qui s'inscrit, avec la généralisation des 35 heures, dans la logique funeste du partage du travail, qui a échoué et qui n'a conduit qu'à la paupérisation des travailleurs. C'est un concept qui n'a nul besoin de brevet car aucun pays en Europe ne veut le copier !


Les deux autres axes majeurs de notre projet ont également été évoqués :

  • aider nos PME à grandir : fin de la prolifération des textes, contrat de travail unique, suspension expérimentale des seuils, Small Business Act à la française pour que les PME aient accès à la commande publique et aux crédits de recherche, fiscalité favorable à la croissance des entreprises (baisse du taux d’impôt sur les sociétés, baisse de la fiscalité sur le travail grâce à la TVA sociale) ;
  • investir massivement dans la formation, la recherche et l’innovation. Cela exigera un effort financier sans précédent (neuf milliards d’euros sur cinq ans pour l’enseignement supérieur et la recherche) ainsi que la réorganisation de notre système d’enseignement supérieur (autonomie des universités, financement des filières qui ont des débouchés, création de campus d’excellence) et de recherche (financement par appel à projet et non plus par structures afin de pouvoir concentrer les moyens sur les secteurs d’avenir, soutien aux pôles de compétitivité, élargissement du crédit impôt-recherche pour que les PME participent à l’effort de recherche).


Sur la méthodologie :

J'ai rappelé la volonté qu'est la nôtre de privilégier le dialogue social et la recherche d'accords de branche, qu'il s'agisse de l'assouplissement, les garanties et la simplification du contrat de travail, ou qu'il s'agisse de sujets tels que le service minimum dans les transports publics.
Mais également la volonté de traduire rapidement en actes les engagements de la campagne, forts de la clarté de nos propositions et donc du mandat qui nous est confié par le peuple souverain, ainsi que de la légitimité pour sa mise en œuvre.



C'était enfin l'occasion pour moi de rappeler que je fais partie des rares parlementaires du groupe Génération Entreprise ayant en commun d'avoir exercé des responsabilité en entreprise (dans mon cas pendant près de 20 ans avant d'entrer dans la politique active).

Comme avec le Centre des Jeunes Dirigeants, cette rencontre au total a permis de mettre en évidence de larges convergences de vues sur l'entreprise, seule source de création de richesses et d'emplois.


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