Retenu par une mission parlementaire prévue depuis septembre 2003, j'apprends avec stupeur la décision intervenue en 1ère instance.

Elle va au delà des réquisitions du Procureur, elles-mêmes déjà surprenantes dans une affaire où les magistrats ont reconnu à l'audience qu'il n'y avait aucun enrichissement personnel et aucune contrepartie de quelque nature que ce soit à ce financement politique.

Le caractère irrationnel et démesuré de cette décision, dérogatoire au regard de toutes celles intervenues ces derniers mois pour des faits semblables voire plus graves, me contraint évidemment à interjeter appel.

Je suis conforté dans cette démarche par tous ceux, de tous bords, qui m'ont réaffirmé leur confiance au cours de ces dernières semaines et qui, je le sais, partageront le même sentiment que moi sur ce jugement.