Je n'ai pas l'intention de polémiquer avec qui que ce soit.

La question n'est pas de savoir si une majorité existe au Comité Départemental. Si ce n'était pas le cas, il n'en serait pas le Président.

La question est quel usage est fait de cette majorité. Je suis venu dire devant les instances, à plusieurs reprises, mes inquiétudes quant au fonctionnement autiste, clanique et politicien de la Fédération de l'Isère. Toutes les questions ont été posées. Aujourd'hui encore, elles restent sans réponse. La réunion d'hier ne porte ni la marque de la transparence ni celle de l'ouverture.

Dans ces conditions, il n'y avait aucun suspense dans cette motion, sinon qu'elle est décevante parce qu'elle persiste dans les erreurs du passé et qu'elle est votée par 73 membres sur un effectif statutaire de 190. Déjà, le Président du Comité Départemental avait ouvert les hostilités dans la presse par des attaques personnelles.

La situation politique générale, les défis autrement plus importants auxquels notre pays doit faire face doivent nous imposer une règle de consensus et d'équilibre interne qu'il appartient au Président du Comité Départemental de mettre en place.

Il est déplorable qu'à aucun moment hier, il n'ait été question de regagner le terrain perdu, de soutenir et développer le travail de terrain, de ne pas persister dans les erreurs des campagnes de 2004 et de 2005, de ne pas opposer la légitimité des militants à celle des élus.

Gardons-nous de jouer nos militants contre les électeurs car en démocratie, ce sont toujours les électeurs qui tranchent, comme le passé l'a prouvé.