Un quart des effectifs de HP vont disparaître en France au profit d'investissements en Asie.

En août, les investisseurs de ce géant de l'informatique saluaient de meilleurs résultats que dans les prévisions. En septembre, la nouvelle de 6000 suppressions de postes, dont 60% en Europe, tombe comme un couperet.

Il est urgent d'en comprendre les raisons, alors que le numéro deux mondial de l'informatique est une entreprise bien portante, qui a dépassé les 3 milliards de dollars de bénéfices l'année dernière.

J'ai reçu cet après-midi les représentants des cinq syndicats de Hewlett Packard, avec qui nous avons tenté de mener une réflexion constructive pour mieux comprendre ce plan de restructuration.

Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il fallait réaliser une nouvelle étude de l'attractivité du site grenoblois. Car si certaines entreprises étrangères récemment installées à Grenoble sont arrivées à la conclusion que notre site est bel et bien attractif, d'où viennent les arguments qui justifient de telles suppressions d'effectifs (10% au plan mondial contre 25% à Grenoble) ?

Je verrai lundi à Evian, lors des Journées parlementaires des groupes UMP, le ministre Gérard LARCHER à qui je demanderai personnellement de recevoir les représentants des salariés de HP.

La France en général, et Grenoble en particulier, semblent payer dans cette affaire le plus lourd tribut en comparaison des autres sites, alors que le personnel grenoblois est aussi qualifié que motivé.

Il y a là, à l'évidence, un large champ pour la réflexion et l'action locale et nationale.