J'ai été touché par le discours - en forme de testament - de Jacques Chirac.

D'abord parce que je mesure l'importance d'une telle décision chez un homme qui n'a vécu que pour ça depuis quarante ans. Il y a nécessairement dans ce renoncement le constat bêtement humain de la vie qui passe et d'une place qu'il faut abandonner alors que, peut-être, toutes les envies d'action restent chevillées plus que jamais au coprs et au coeur.

Et il y a aussi la beauté et la force de son message. Il a su mieux que jamais, peut-être parce que c'était la dernière fois, nous dire l'essence de son combat, de son engagement, de sa vie, et trouver les mots pour nous parler de la France telle que nous l'aimons, telle que nous la rêvons, telle qu'elle doit être plus que jamais pour être non seulement fidèle à son histoire mais aussi portée vers l'avenir par un idéal qui transcende chacun de nous.

C'était beau, c'était sobre, c'était fort.

« Une flamme qui, quoi qu'il arrive, ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. »