J'étais ce matin à la fête de l'union de quartier de l'Abbaye, et nombre de personnes m'ont interrogé, me demandant ce qu'il s'était passé et pourquoi ils n'avaient pas pu voter pour moi au second tour. Certains n'ont compris que dans le courant de cette semaine le sabotage qui s'était produit. Tous cependant ont bien enregistré l'ampleur de la défaite d'Alain Carignon.

Tous sans exception espèrent deux choses :

  1. qu'Alain Carignon tire lui-même les leçons de ce cuisant échec, qui se traduit par la perte de la seule circonscription que nous détenions dans toute l'agglomération grenobloise et le Sud-Isère, et que j'aurais pu conserver sans difficulté comme je l'avais fait dans la vague rose de 1997 si l'investiture de l'UMP m'avait été donnée (ou même si elle avait été simplement partagée). J'aurais alors viré en tête à coup sûr au premier tour. Mais l'aveuglement a été tel que, ici et à Paris, l'UMP a refusé de voir les chiffres de tous les sondages qui prédisaient tous pourtant sans exception ce qui s'est produit. Non seulement le candidat de l'UMP dans la première circonscription réalise le plus mauvais score historique en Isère, mais de surcroît aucune vague bleue ne s'est produite pour les autres candidat de l'UMP ; et au bout de 4 ans de Présidence de l'UMP Isère, nous n'avons enregistré que des reculs et engrangé aucun espoir de reconquête.
  2. que les amis de Monsieur Carignon qui l'ont soutenu rue de la Boétie[1] dans cette aventure solitaire et dévastatrice ouvrent enfin les yeux et usent de leur autorité qui est grande pour prendre les décisions nécessaires et mettre un terme à cette spirale d'échec. Car aborder les échéances municipales dans la même logique de terre brûlée et de négation des réalités amènerait non seulement à ruiner tout espoir de reconquête à Grenoble, mais également à risquer la perte des rares communes et des cantons que nous gérons ou détenons dans l'agglomération.


Pour ce qui me concerne, je me suis occupé cette semaine de conserver une infrastructure opérationnelle avec le souci d'inscrire mon action dans une dynamique collective s'appuyant sur des principes et une méthodologie partagés, et en particulier sur le choix du candidat ayant non pas la capacité à être adoubé par un cénacle, mais à remporter les suffrages populaires. Car les victoires de Michel Destot et de Geneviève Fioraso ne relèvent pas d'un plébiscite de leurs idées politiques, et encore moins s'agissant du maire sortant d'une adhésion à sa politique municipale, mais du rejet de l'entêtement et des méthodes employées par Alain Carignon, qui n'a fait que reculer pendant toute cette campagne législative, puisqu'il enregistre un recul de 9 points entre le sondage IFOP de Grenoble est à vous et le résultat de l'élection (qui coïncide avec le dernier sondage BVA/Dauphiné Libéré).

Il me semble que si ces préalables ne sont pas remplis, ces efforts seront vains.

J'en appelle donc à tous les adhérents, amis et sympathisants de l'UMP pour qu'ils relaient cette exigence tant au plan local que national, en écrivant au Président et au Secrétaire Départemental de l'UMP38[2], et au Secrétaire Général Délégué Monsieur Patrick Devedjian[3].


Je reste quant à moi à la disposition de chacun sur ce site et à mes coordonnées téléphoniques, géographiques et électroniques habituelles :

Richard Cazenave
3 boulevard Maréchal Joffre
38000 GRENOBLE
Tél : 04.76.46.18.27 - Fax : 04.76.87.67.26
courriel : contact_at_richardcazenave_point_com


Notes

[1] siège de l'UMP à Paris

[2] Monsieur Alain Carignon, Président du comité départemental (alaincarignon_at_ump38_point_org), et Monsieur Alain Moyne-Bressand, Secrétaire Départemental (alainmoynebressand_at_ump38_point_org)- UMP 38 - 9 place Paul Vallier - 38000 GRENOBLE

[3] Monsieur Patrick Devedjian, Secrétaire Général Délégué - UMP - 55 rue de la Boétie - 75008 PARIS