logo UMPEn voie de réintégration (le 9 juillet dernier, le Comité Départemental s'est prononcé en faveur de ma réintégration à plus de 88%), je ne le suis toujours pas formellement à ce jour ; je ne suis donc a fortiori pas en mesure de participer au renouvellement des instances soumis au vote des adhérents le samedi 23 octobre prochain.

Néanmoins nombreux sont les adhérents de l'UMP38 - en particulier ceux de la première circonscription Grenoble / Meylan / Saint Ismier - qui sollicitent mon avis et me demandent de me positionner à l'occasion de cet échéance interne.

Ayant été le premier à souffrir des querelles, des divisions et des ambitions, qui nous ont fait perdre la première circonscription dans laquelle j'ai été sans discontinuer pendant 19 ans député, je suis sans doute également le mieux placé pour dire aujourd'hui « HALTE AU FEU ».

Ne reproduisons pas dans une nouvelle génération de postulants politiques les schémas destructeurs du passé.

J'ai donc fait savoir à tous ceux qui souhaitaient se présenter aux suffrages des adhérents le 23 octobre que je n'accepterai pas, que je sois réintégré ou non, une direction politique de l'UMP dans l'Isère ou dans la première circonscription, dont l'objectif essentiel serait de verrouiller le parti afin de s'assurer de sa propre investiture - ou de celle de ses proches - pour les prochaines échéances législatives, cantonales et municipales, et ce au mépris de l'intérêt de notre mouvement, et plus encore de l'intérêt général.

Or cet appel a reçu un écho.

Jean-Claude Peyrin, conseiller général de Meylan, connu pour son engagement passé auprès d'Alain Carignon, a pris l'engagement, si la liste qu'il présente aux élections internes l'emporte, de rompre avec cette pratique dévastatrice. Il s'est engagé à ce que l'UMP38, sous sa direction, s'attache à accorder son investiture pour les prochaines échéances non pas à ceux qui auraient verrouillé le vote des militants en leur faveur, mais plutôt à celles et ceux appartenant à notre famille politique - ou étant proche d'elle - qui auront les meilleures chances de gagner aux yeux de l'opinion publique.

Ce type d'engagement est de nature à nous permettre de nous rassembler, en fédérant les énergies de tous dans et hors le parti, car le score d'un candidat ayant pour argument essentiel son étiquette politique est, plus encore aujourd'hui qu'hier, voué à un échec cuisant (si je me tais depuis deux mois, c'est que j'aurais trop de choses désagréables à dire sur la politique nationale !).

D'aucuns me diront que les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent...

N'étant pas tout à fait le poussin de l'année, je connais cette maxime. C'est pourquoi j'ai averti : si cet engagement n'était pas scrupuleusement respecté je me considérerais alors de mon côté libre également de tout engagement, libre d'agir selon ma conscience et nombreux sont ceux qui savent ce que cela veut dire...

Mais au fond je crois réellement que la succession des mésaventures de ces dernières années génère aujourd'hui une prise de conscience et nourrit une volonté sincère de rassemblement, telle qu'elle m'a été exprimée par Jean-Claude Peyrin. Sa liste comporte d'ailleurs le précédent délégué de circonscription Henri Baile, mais aussi plusieurs de mes amis dont le président du groupe d'opposition municipal à Grenoble Matthieu Chamussy.

Alors, ce samedi 23 octobre doit être celui du rassemblement de notre parti, source d'une dynamique nouvelle pour tous ceux qui aujourd'hui ont à cœur, avant toute chose, de s'attacher au devenir de Grenoble et de l'Isère.