Dans la 1ère circonscription (Grenoble – Meylan – Saint Ismier), la liste COMPARINI-GAYMARD réalise 36,7% des voix, un score très supérieur à la moyenne départementale (27,1%) et régionale (31,2%).

Même si la comparaison avec le score de la droite et du centre en 1998 montre un recul de 3%, celui-ci reste très inférieur au recul enregistré nationalement et régionalement et témoigne donc d'une meilleure résistance à la vague nationale.

Les formations au pouvoir subissent toujours un reflux lors du 1er tour des élections intermédiaires et je regrette que la campagne jusqu'ici ait donné l'impression d'esquiver les questions nationales. J'estime que nous aurions dû rappeler, comme je l'ai fait dans les réunions que j'ai tenues, l'état calamiteux dans lequel nous avons trouvé la France il y a peine 2 ans. Nous pouvons être fiers des réformes et du redressement entrepris dans des conditions difficiles pour remédier aux conséquences désastreuses de l'immobilisme coupable et de la gabegie financière de la gauche.

Rhône-Alpes mérite mieux que ce débat tronqué. J'appelle donc les citoyens soucieux de l'intérêt général à se mobiliser pour corriger les résultats du 1er tour.

D'autant que l'analyse des bureaux de vote montre qu'il existe des réserves de voix non négligeables pour la liste d'union UMP-UDF.

Concernant les cantonales, il est regrettable, alors que l'Union existait au plan régional comme dans le reste du Département, qu'il n'y ait pas eu d'accord entre l'UMP et l'UDF dans le canton I, seul canton renouvelable de la circonscription. Cette erreur est lourdement sanctionnée, nous ne serons pas représentés au second tour.

C'est d'autant plus regrettable que le total des voix de la droite et du centre reste stable par rapport à 1998 et que compte tenu du contexte particulier de ce canton (stade), le candidat du PS aurait pu être battu.

En l'absence désormais d'enjeu cantonal dans la 1ère circonscription, j'appelle tous les électeurs de Grenoble, Meylan et Saint Ismier à se mobiliser pour le second tour des régionales.