Merci à tous pour vos messages, et en particulier à ceux, ici même, par courriel, téléphone ou lettre, qui me témoignent leur soutien.

Je dirais qu'il y a dans cette affaire un arrière-goût de conception patrimoniale des mandats électifs qui me choque. Les mandats appartiennent aux citoyens qui les confient à des élus pour une durée donnée. Aux citoyens seuls appartiennent en définitive la légitimité et la décision.

Par ailleurs, la tentative de réécriture de l'histoire est édifiante. La vérité est la suivante.

Je n'étais pas suppléant du maire de Grenoble lorsque j'ai été élu pour la première fois en 1988. Puis en 1993, j'ai d'abord refusé d'être son suppléant, avant de céder, par solidarité et devoir politique, sur l'insistance personnelle de Nicolas Sarkozy et à la demande pressante de l'intéressé. On est loin du "cadeau" à un suppléant ! Il y a là des nuances qui n'échapperont à personne et qui n'auraient jamais dû échapper à certains...

J'ai ensuite été réélu député, parfois malgré les vents contraires, et alors que les difficultés personnelles ne m'étaient pas épargnées, en 1997 et en 2002.

Par trois fois donc, les électeurs de Grenoble et du Grésivaudan m'ont renouvelé leur confiance au suffrage universel direct.

Cette force qui m'est ainsi donnée, il est clair que je ne laisserai personne la bafouer. Et je sais par ailleurs que la formation politique à laquelle j'appartiens en a pleinement conscience dans les instances qui seront appelées à délibérer le moment venu.