Violences urbaines : appel à la responsabilité
Alors que les violences se propagent à Grenoble, je rends hommage au travail difficile et ingrat que font aujourd'hui les forces de l'ordre et les pompiers.
Sur le fond, il doit être clair pour chacun que force doit rester à la loi et à l'ordre public.
Les casseurs doivent comprendre qu'ils s'attaquent d'abord à leurs familles, à leurs amis, à leurs voisins, et aux moyens que la société met à leur disposition pour améliorer leur quotidien. Et chacun doit comprendre qu'il s'agit là d'une infime minorité violente, qui n'est pas représentative de la population des quartiers dont elle est issue.
À côté de ceux-là, combien d'autres exemples avons-nous d'intégration professionnelle et de réussite sociale qui doivent être davantage valorisés ? Comme il doit être rappelé que des efforts immenses ont été accomplis depuis des années, et plus encore depuis deux ans avec Jean-Louis Borloo, qui consacre une énergie et des moyens sans précédent à cette mission.
La minorité de voyous qui brûle les voitures et les écoles doit prendre conscience que dans le même temps, c'est un peu de leurs chances et de leur avenir qui se consume ainsi.
Au bout du compte, ce sont les plus faibles qui payent le plus lourd tribut.
J'appelle donc au calme et à la raison, que chacun prenne conscience de ses responsabilités et de la portée de ses actes. Je le répète : dans l'intérêt de tous, force doit rester à la loi.
Commentaires
je demande aux journalistes d'arrêter de mettre le feu au poudre en exagérant des situations dans certains quartiers qui s'amplifient simplement par compitétion de bandes rivales et fassent leur travail d'information. par exemple la reussite d'intégration de nombreux étrangers devenus français comme moi qui a vu mon père travailler dur en se levant à 4 h tous les jours, ma mère donner à manger à tous ses enfants et à essayer de nous enseigner le respect du pays qui nous avait accueilli et d'arrêter de parler de tous ces minables qui s'attaquent au plus faibles. comment vont faire maintenant tous ces gens sans voiture qui ont travaillé pour l'acheter et non la volé et les enfants qui avaient fait leur travail à l'école, les dessins pour les parents et leurs affaires qui ont brulés. j'ai honte pour ceux qui s'attaquent aux enfants et aux faibles, ils n'ont pas de place avec ma famille et comme le dit le député cazenave la loi doit rester forte
Karim,
Je veux que vous sachiez que je n'ai jamais douté, pas un instant, que l'immense majorité des "banlieues" était pleine d'avenir, nourrie des valeurs de la République.
C'est pourquoi je suis révolté par le spectacle qui nous est offert aujourd'hui par ces nuisibles, et par les dommages qu'ils créent à l'égard de ceux qui se battent pour un avenir collectif.
Ne doutez jamais des possibilités qu'offre la République à tous ceux qui veulent se façonner une vie meilleure, pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
Merci pour votre témoignage.