Je me suis entretenu ce jeudi avec le Ministre des Transports, Dominique PERBEN, sur la décision qu'il vient d'annoncer pour le tracé de l'A 51.

Je n'ai pas caché tout au long de ces années ma préférence, en tant que Grenoblois, pour un tracé direct, mais je crois aujourd'hui que l'heure n'est plus à débattre de nos préférences sur les tracés, mais à s'unir pour la réalisation d'une liaison autoroutière vers le Sud dont nous avons un impérieux besoin.

Je le dis clairement car je pense que nous n'avons plus les moyens d'attendre une énième remise en cause de ce choix qui s'apparenterait alors, compte tenu des nouveaux délais d'instruction et du débat public à un renoncement pur et simple à une voirie autoroutière vers le Sud.

D'autre part, le Ministre m'a assuré de sa volonté de construire le tour de table financier permettant cette réalisation, tour de table dans lequel l'Etat prendra toute sa part.

Je crois donc que Grenoble est aujourd'hui placée devant une alternative qu'elle doit trancher :

  • ou bien s'engager avec toutes nos énergies dans cette réalisation,
  • ou bien revoir durablement à la baisse nos ambitions.