La réaction de Richard Cazenave au blocage juridique du Plan de Déplacement Urbain
Communiqué de presse
Une fois de plus, l'attelage hétéroclite aux commandes de la Mairie a sévi.
Alors que d'autres agglomérations avancent avec détermination sur tous les grands dossiers qui conditionnent leur développement et leur rayonnement futur, c'est en freinant des deux pieds que les alliés du Maire de Grenoble s'acharnent à aborder ces mêmes dossiers.
Tandis que le monde économique nous rappelle l'urgence des chantiers à mettre en oeuvre pour résoudre le problème des déplacements, la majorité municipale s'enfonce dans ses querelles juridico-intestines qui hypothèquent l'avenir de notre agglomération.
Michel Destot et Didier Migaud sont désormais face à leurs responsabilités.
Ils ont le choix entre faire appel de cette décision devant la Cour de Cassation et poursuivre pour des années ce mauvais feuilleton juridique, ou rédiger dès à présent un nouveau PDU qui indique clairement où, quand et comment ils entendent réaliser la rocade nord dont notre agglomération a tant besoin.
Commentaires
Bonjour
Je réagis de nouveau suite à votre communiqué sur l'annulation du pdu,
la rocade nord n'est pas la solution aux problèmes de déplacement dans le Y grenoblois. De plus, elle est infinançable !
JE suis curieux d'avoir votre avis sur cette question
du financement.
Emmanuel C de V
PS : signez la pétition contre la rocade nord
sur www.adtc-grenoble.org/
Bonjour Manu,
La question du financement est certes importante, mais pas insoluble.
En premier lieu, l'argument souvent entendu du désengagement de l'Etat est irrecevable, car il finance à 100 % l'élargissement de l'A 480 et plus tard, financera une nouvelle voirie de traversée de l'agglomération afin de permettre un désengorgement du trafic, notamment pendant le chassé-croisé des périodes de vacances.
D'autre part, le Monde économique a proposé de prendre 50 % des dépenses à sa charge pour la rocade. Donc au total, l'agglomération ne payera pas plus que dans un scénario de financements croisés avec le chantier de l'A 480.
La question est donc surtout celle de la volonté de réaliser cette infrastructure qui conditionne notre avenir économique, ou de se résoudre à voir progressivement partir les entreprises qui déserteraient une agglomération asphyxiée.
Il s'agit bien donc d'une question de responsabilités, loin du choix démagogique du renoncement.
Cordialement,
Richard Cazenave
ben elle est ou la pétition pour le CPE? On a mangé son chapeau?
@ bob l'éponge
Je sais pas mais en tout cas elle est plus trop d'actualité, cette pétition pour le CPE, puisque le CPE n'est plus.
Alors je ne vois pas
- qui signerait une pétition pour le maintien du CPE (on ne vote pas pour un mort),
- à quoi ça servirait de sortir une pétition maintenant que l'affaire est close.
Par contre, si vous aimez les pétitions ;-) le projet de loi DADVSI -sur lequel M. Cazenave a beaucoup oeuvré à l'Assemblée nationale- est en discussion en ce moment au Sénat.
Alors si vous êtes contre le contrôle d'usage privé et pour l'interopérabilité (quelques précisions sur stopDRM.info ), ou si vous voulez défendre le logiciel libre, la recherche et l'innovation, dangereusement menacés par les amendements de nombreux sénateurs, je vous suggère d'aller signer la pétition EUCD.INFO (infos et pétition sur eucd.info ).
Mais si vous n'aimez ni les DRM, ni les pétitions, vous pouvez toujours en toucher deux mots à votre Sénateur :-)