J'ai appris avec une infinie tristesse la disparition de Christiane d'Ornano qui s'est éteinte hier matin après un ultime mais serein combat contre la maladie.

Combattante, elle l'a été tout au long de sa vie, et singulièrement au cours des 30 années où j'ai eu la chance de la côtoyer.

Je garde le souvenir de la militante qu'elle a d'abord été, dévouée jusqu'au fond de l'âme aux valeurs et aux idéaux auxquels elle croyait, offrant dans l'adversité à la fois son courage inébranlable, mais aussi son sourire et son humour ; la militante qu'elle a toujours été, répondant récemment encore à mon appel à rejoindre le Comité des Citoyens.

Je garde également le souvenir de notre parfaite entente dans la conduite de la Compagnie de Chauffage dont elle était la Présidente de 1983 à 1989 et dont j'étais le Directeur.

Je garde enfin le souvenir des moments d'échange, de chaleur et de pure amitié partagés autour de la soupe corse.

À Annick, Jean-François et leurs enfants, auprès desquels elle a passé ces deux dernières années, aux enfants et petits-enfants de Christiane, à ses amis nombreux et à tous ceux qui l'ont aimée, je dis ici toute ma peine et j'adresse mes plus sincères condoléances.