Qu’elle soit plus bénéfique pour notre pays que celle qui vient de s’achever, l’année 2005, que je qualifiais, il y a quelques jours dans cette même salle, d’ANNUS HORRIBILIS, paraphrasant ainsi la Reine d’Angleterre, suite aux problèmes familiaux auxquels elle a dû faire face :

  • l’Europe en panne, suite aux résultats catastrophiques du Référendum de mai dernier ;
  • un déficit abyssal de 2000 milliards d’Euros qui, si on ne prévoit pas de mesures urgentes, conduirait inéluctablement notre pays à une situation financière comparable à celle qu’a connue l’ARGENTINE il y a quelques années ;
  • des émeutes urbaines, qui confirment hélas qu’existent en France des zones de non-droit, menaçant à terme la paix civile,
  • et la désagréable impression, pour nos concitoyens, que les leaders politiques au sommet de la pyramide - qu’ils soient d’ailleurs de droite ou de gauche – sont plus préoccupés par leur éventuelle élection à la présidence de la République en 2007 que par les problèmes sévères de notre pays.

Les conséquences sont graves : le peuple a tendance à désavouer ses élites, considère que la France est sur le déclin. Par ailleurs « Nous ne nous aimons plus », comme si l’âme collective de la France, ce mythe nécessaire, était en train de se dissoudre.

Ce qui induit ce mal français, c’est sans nul doute notre incapacité à regarder la vérité en face ; c’est ce refus de donner leur nom aux choses, comme si les français étaient devenus des plantes de serre trop fragiles pour affronter le plein air, trop infantiles pour considérer lucidement les conséquences de leurs actes. Bref, il en résulte une aggravation de l’état psychologique de la France.

En la matière, le rôle de la gauche est particulièrement nocif. S’opposer comme elle le fait à l’inéluctable globalisation mondiale relève des méthodes datant du XIXe siècle. Le patronat, qu’elle continue à combattre et que continuent à combattre les syndicats, c’est celui de GERMINAL, pas celui de MICROSOFT. Et face aux réformes qui s’imposent et que le gouvernement s’attache à mettre en œuvre, la gauche constitue un frein, qui, si par malheur elle revenait au pouvoir, serait fatal pour la France.

Mon propos ne se veut pas pessimiste : il est tout simplement réaliste.

Dans la campagne pour les législatives qui va bientôt débuter, il me semble que, d’une part, il faille être clair sur la situation actuelle et que, d’autre part, on doive proposer des solutions innovantes pour sortir de ces difficultés.

Au niveau du Département, il est urgent de ce ressaisir. Malgré les efforts déployés par les uns et les autres, la structuration de l’INTERGROUPE de l’opposition ne donne pas les résultats escomptés, comme si un grand nombre de nos collègues considérait que la reconquête de la majorité était impossible. Si on demeure dans cet immobilisme, il est bien certain que les choses en resteront là. La situation est pourtant favorable avec : l’abandon du plan territorialisation rejeté par 4/5 des Maires, de l’aveu même d’André VALLINI, le projet de rocade Nord différé pour ne pas dire annulé, et celui de la ligne de tramway YSIS remis en cause… … ceci dans une ambiance où la fronde du PC se manifeste ouvertement.

Dieu merci la situation au niveau local est bien plus satisfaisante. Le SIZOV a retrouvé une seconde jeunesse et vient de modifier ses statuts. Les projets prévus pour l’année 2006 et les années suivantes sont ambitieux :

  • remplacement de la station d’épuration dont la capacité de traitement est devenue insuffisante, compte tenu de l’accroissement de la population de notre secteur et le développement remarquable de nos zones d’activités, par une usine de dépollution, pour un coût de 10 millions d’Euros, soit un investissement jamais atteint par notre syndicat intercommunal, investissement comprenant également le raccordement de BERNIN à cette usine ;
  • construction d’une NOUVELLE GENDARMERIE permettant l’accueil de 26 gendarmes ;
  • mise en place d’une AIRE DE STATIONNEMENT POUR LES GENS DU VOYAGE qui nous est imposée par le schéma départemental ;
  • MUTUALISATION DES MOYENS POUR LES EQUIPEMENTS SPORTIFS LOURDS.

Les élus du terrain travaillent, travaillent beaucoup. Et ils sont reconnaissants à leur député, Richard Cazenave, d’être à leurs côtés pour faire aboutir leurs projets. Le succès de la ZIRST de MONTBONNOT lui est dû en partie, car il a su obtenir, à l’époque, les crédits de la Région, pour la construction de l’INRIA, opération à l’origine du développement de ma commune qui, après des années bien difficiles, est devenue prospère, avec des finances saines, une capacité d’autofinancement telle qu’elle peut investir massivement, sans augmenter les taux d’imposition et en réduisant l’endettement de façon significative.

La décision d’implanter à St Ismier une grande gendarmerie, qui assurera la sécurité de Montbonnot à Crolles inclus, n’aurait pu se prendre sans son intervention vigoureuse auprès du ministre de l’Intérieur.

Il est premier vice président du pays du Grésivaudan dont il suit assidument les séances du comité syndical et du comité de pilotage, où son avis est largement pris en compte. Il est toujours des nôtres, dans les rencontres des 9 Maires des cantons de Meylan et de St Ismier où ses avis et conseils sont appréciés.

BREF, IL EST PRESENT OU IL FAUT, QUAND IL FAUT. Et je tiens, au nom de mes collègues, à le remercier une fois encore pour son appui efficace : il fait réellement partie de notre équipe, à tel point d’ailleurs, qu’il a été élu, avec d’autres, comme représentant du SIZOV au comité syndical du SMPG.

Nous comptons sur vous, RICHARD, maintenant et plus tard.