Le Comité départemental, dans sa composition actuelle, résulte du vote d'un corps électoral dont j'avais dénoncé en son temps avec Max MICOUD les méthodes aussi brutales que massives d'encartage qui avaient été utilisées pour le constituer.

Nous sommes là aux antipodes d'une vision saine de ce que doit être la démocratie ; 51 % en effet de ce corps électoral permet d'élire 100 % de délégués « à la main » du Président de l'UMP Isère.

Réunir dès lors deux tiers de votes de ce Comité départemental pour décider de la tenue dune assemblée générale de circonscription dans la 1ère est la simple conséquence mathématique de ce qui précède.

Dans ces conditions, ma présence à cette parodie de démocratie n'aurait pour seul effet que d'apporter à ce système un crédit que je lui dénie totalement.

C'est pourquoi j'annonce également depuis plusieurs semaines déjà que les votes à venir seront sans surprise.

Cependant, je m'interroge sur les fondements juridiques de la consultation interne décidée hier, nos statuts indiquant clairement que seul le nom proposé par la Commission Nationale d'Investiture, à savoir mon seul nom, est susceptible de faire l'objet d'un vote.

Seul candidat investi par la CNI, j'imagine mal que cette mascarade locale soit de nature à modifier l'analyse nationale qui a conduit au choix de ma candidature.


Lire l'article du Dauphiné Libéré sur le Comité départemental du 23/10/2006
Lire la brève du Dauphiné Libéré qui reprend ce communiqué de presse