En pensant aux souhaits que je pourrais formuler à l'occasion de cette année nouvelle pour tous ceux qui se croisent sur ce blog, le premier mot qui me vient à l'esprit est un grand «merci» pour chacun et chacune d'entre vous.

Merci de faire vivre le débat, de nourrir souvent avec humour des échanges toujours respectueux des personnes, de faire de ce blog une agora moderne et vivante, de montrer aussi qu'il existe aujourd'hui à droite (et peut-être surtout à droite...) une pensée libre et s'il le faut impertinente, adossée non pas à des modes mais à des valeurs, nourrie non pas par le cynisme mais au contraire par une soif permanente de dignité.

Et le souhait qui en découle, que je forme à l'attention de chacune et de chacun, c'est que 2008 vous conserve dans votre énergie, dans votre envie de dire et de faire ce que votre coeur et votre intelligence vous commandent, dans votre espoir que l'engagement de chacun transforme le devenir de tous.

À Grenoble, depuis mon dernier billet, je dois dire qu'hélas, c'est le statu quo.

À droite, à défaut de dire et de faire ce que le courage (et le minimum de décence) commandent, on a choisi de contourner l'obstacle en espérant qu'en 2025 un début de semblant d'alternance pourra commencer à poindre !

À gauche, on voudrait bien changer les alliances. On sent bien que pour Grenoble, l'idéologie de certains «verts» rime avec «mortifère», que l'avenir de la Genoble Européenne (ou olympique) exige de relever les défis de toujours depuis Cularo (rayonnement, attractivité, désenclavement). Mais, mais, mais...

Faire une liste ? Pour que la campagne municipale, au lieu de porter sur les enjeux d'avenir pour Grenoble, ne porte, une fois de plus, que sur les divisions à droite ?

Je choisis, aujourd'hui encore, de rester disponible :

  • disponible pour ma famille politique si elle-même témoignait que ses objectifs prennent un peu de hauteur et si l'intérêt général prenait le pas sur les arrangements personnels ;
  • disponible pour ma ville si ceux qui en détiennent les clefs se donnaient vraiment l'ambition de dépasser les intérêts politiciens pour servir profondément et sincèrement notre avenir commun.

En tout état de cause, je n'oublierai pas, je n'oublierai jamais, les 20% d'électeurs qui ont bravé les mots d'ordre pour me dire leur fidélité, leur amitié et leur confiance. J'ai à leur égard un devoir, celui de ne pas galvauder le trésor qu'ils m'ont confié.

Une chose est sûre : quel que soit le choix que nous ferons pour les municipales, d'autres échéances se présenteront ultérieurement. En Isère tout spécialement, un boulevard est - me semble-t'il - ouvert à une liste de droite indépendante aux élections régionales et sénatoriales.

Je dirai donc le moment venu ce qu'il convient de faire pour les municipales à Grenoble - mais je prends quoi qu'il en soit rendez-vous, dès aujourd'hui, pour les combats futurs.