Dans une lettre adressée hier aux adhérents UMP de la première circonscription, Alain Carignon adopte une de ses postures préférées : celle de la victime. Me voici, sous sa plume, dans la peau du « diviseur » au comportement « suicidaire » !

On croit littéralement rêver.

L'affaire est pourtant simplissime : si l'UMP 38 ne s'était pas acharnée contre le député UMP sortant, celui-ci - réélu dans la vague rose avec 53% en 1997 et avec plus de 54% en 2002 - aurait été reconduit sans aucun problème !

Et on ne serait pas en train de se demander à qui faire porter le chapeau de la défaite annoncée...

Observateurs, élus, sondages, tous avec insistance le disent depuis plusieurs mois : Alain Carignon, avec son entêtement, ses méthodes, ses mensonges, ses menaces, est certain de nous faire perdre - en pleine vague bleue - la seule circonscription UMP de tout le Sud-Isère.

Que peut-on ajouter à cela ?
Il nous reste seulement à espérer que l'avenir nous préservera de sa nocivité. Car la question politique de fond est de savoir si celui qui nous a déjà mis dans le mur aux dernières municipales[1], aux cantonales[2] et aux présentes législatives dont je peux si nécessaire rappeler l'historique par le menu, va continuer à sévir lors des prochaines municipales. C'est peut-être aussi une question qu'il serait temps de poser aux responsables parisiens de l'UMP qui ont particulièrement brillé par leur absence à Grenoble ces derniers mois.

Notes

[1] il a manqué 1% à Grenoble à Max Micoud, et une triangulaire nous a fait perdre La Tronche...

[2] Bernard Betto aurait pu être élu dans le premier canton de Grenoble