Richard Cazenave

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Exploit des Bleus à Cardiff

, 14:39

Ambiance des grands jours au Millenium Stadium samedi dernier, sous le grand "chapiteau" contenant 80 000 personnes. Les spéculations n'avaient pas manqué, tout au long de la journée que j'ai eu la chance de passer avec toute l'équipe de direction du rugby national, avec la compagnie exceptionnelle de Serge Kampf, Jacques Chancel et Olivier de Kersauzon.

le XV de France et les All-Blacks pendant les hymnes

Les bookmakers donnaient les Bleus à 35 contre 1. La victoire des Anglais l'après-midi nous avait fait dresser l'oreille car elle démentait l'image de supériorité des nations du Sud, mais de là à croire vraiment à la victoire des Bleus...

Le chemin jusqu'à la porte n°3 fut long, Serge Blanco et Jean-Pierre Rives étant sollicités en permanence par les supporters, tant français que gallois, pour fixer la rencontre sur la pellicule. L'esprit rugby était d'ailleurs remarquablement présent : une foule compacte, chauffée à blanc, ayant abondamment préparé le match dans les pubs tout au long de l'après-midi, et pourtant pas un geste déplacé, ni dans l'avant-match, pas plus pendant le match, pas non plus lors de la troisième mi-temps ! 80 000 personnes, et pas un seul incident à déplorer.

SKampf, JPRives, SBlanco, RCazenave

Un match qui fut éprouvant pour les nerfs des spectateurs, préservant le suspense jusqu'à la dernière minute. Une première mi-temps où les Bleus semblaient se chercher, et qui aurait pu se terminer avec un score encore plus lourd que 13-3 ; et une seconde mi-temps où les Français ont fini par faire douter les Blacks qui en ont perdu leur jeu fabuleux ; et une dernière ligne droite héroïque où la défense française a été acculée près d'un quart d'heure dans ses 22, sans jamais fléchir, ni même concéder une pénalité. Là aussi, dans cette maîtrise individuelle des comportements sur le terrain, après une heure et quart d'engagement total, réside le véritable exploit des Bleus.

Le XV de France rencontrera samedi prochain, au stade de France, des adversaires que nous connaissons mieux mais que nous ne redoutons pas moins : n'oublions pas que les Anglais sont les tenants du titre. Pourtant, sur le chemin du retour, nombre d'entre nous imaginaient déjà une revanche contre les Pumas argentins en finale.
Allez les Bleus !


Photos

  1. Le XV de France et les All-Blacks néo-zélandais pendant les hymnes nationaux
  2. Dans les couloirs du Millenium Stadium avec (de gauche à droite) Serge Kampf, Jean-Pierre Rives et Serge Blanco

Protocole de Londres : une balle dans le pied des francophones

, 14:35

L'Assemblée nationale a voté mercredi l'adoption du protocole de Londres. Il s'agit d'un accord d'octobre 2000 qui, s'il est ratifié, permettra de déposer un brevet européen en le traduisant dans une seule des 3 langues officielles de l'Union européenne (français, anglais, allemand) au lieu, comme c'est le cas actuellement, de le traduire obligatoirement dans les 3 langues officielles.

Il a pour but d'encourager le dépôt de brevets en réduisant le coût de dépôt. Aujourd'hui les traductions représentent en effet 15% du coût de dépôt d'un brevet européen (source : INPI et OEB). Ses défenseurs soutiennent également qu'il permettra à nos PME de déposer des brevets européens, et donc d'encourager l'innovation. Plusieurs points m'opposent à cet accord, que ce soit du point de vue de la francophonie, de la compétitivité de la France - tout particulièrement de nos PME - ou encore de l'encouragement à l'innovation.

Tout d'abord, je tiens à souligner que les brevets ne font pas l'innovation, contrairement à ce qu'on peut entendre. Les brevets sont dans une certaine mesure un indicateur de dynamique d'innovation, mais d'une part ils ne représentent pas toute l'innovation, et d'autre part de nombreux brevets ne sont pas des innovations.

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Immigration-codéveloppement : un débat qui n'a pas fini de rebondir

, 14:04

J'étais samedi, en raison de mes travaux multiples sur ce thème dont mon dernier rapport de janvier 2007 sur le codéveloppement, invité à débattre avec Jean-Pierre Dubois, Président de la Ligue des Droits de l'Homme, par le journal Libération qui organisait une impressionnante série de tables rondes lors du colloque "Vive la politique".

Table ronde sur l'immigration et le codéveloppement[1]

C'était l'occasion pour moi de réaffirmer que le chantier de l'immigration ne peut être traité par le seul mode défensif, et que la vraie réponse de fond à terme est celle du véritable décollage économique et social des pays du Sud. Notre planète, qui compte 6 milliards d'individus, en comptera 9 d'ici 40 ans ; cela veut dire concrètement que le Niger, par exemple, pays le plus pauvre au classement du PNUD, verra sa population multipliée par 5 !!!

  • Il s'agit donc de développer l'aide quantitativement : actuellement elle représente 100 milliards de dollars au niveau mondial, alors que la situation et les objectifs de réduction de la pauvreté fixés à l'ONU en exigeraient 250 milliards...
  • Mais il s'agit également d'avoir une aide efficace : c'est l'idée du codéveloppement, qui associe les populations migrantes originaires des régions les plus défavorisées, initié par la France, et qui depuis le colloque de Rabat de juillet 2006, suscite également l'intérêt de nos partenaires européens puisqu'il lie dans un contrat commun les pays sources de l'immigration, les pays de transit et les pays d'accueil.

Pour le court terme, la réponse défensive ne peut être ni l'immigration zéro, ni la régularisation globale qui en Espagne et en Italie a provoqué un afflux massif de nouveaux immigrants illégaux.

Sur ce point d'ailleurs, quitte à choquer certains, j'ai développé l'idée qu'il était préférable d'accueillir un certain nombre de migrants économiques désireux de chercher un emploi et de se former par la même occasion, et de permettre ainsi une "noria", mais en revanche d'être plus exigeant sur les conditions du rapprochement en raison de liens personnels ou familiaux.

De ce point de vue, la question des tests génétiques[2] me paraît un débat purement médiatique, car il concerne un nombre très limité de cas, et ne réglera en rien la question. D'autre part, ce test - dont je n'aime pas les relents - comporte des inconvénients majeurs sur lesquels je ne m'apesantirai pas, car il suffit de constater à l'étranger son absence d'impact pour le discréditer. Je préfère la voie d'une exigence économique et linguistique ainsi que le projet de loi sur la maîtrise de l'immigration de Brice Hortefeux le propose, qui me paraît de nature à tenir à l'extérieur les candidats dont la seule motivation serait le bénéfice d'allocations familiales en France.

En résumé, il s'agirait de faire un peu l'inverse de ce qui a été décidé en 1975, mais aussi de sortir d'une gestion purement médiatique de ces problèmes, et de lancer pour le long terme la véritable croisade pour le développement dont l'Afrique a besoin, et qui est de la responsabilité première et de l'intérêt vital en premier lieu de la France et de l'Europe.

Voir aussi :

Au sujet du colloque et de cette table ronde

Actualités

Sites Internet

Sur richardcazenave.com


Notes

[1]Photo : Libération.fr
[1]Amendement de Thierry Mariani sur les tests génétiques - consultez le texte de cet amendement sur le site de l'Assemblée nationale

Permanence

, 11:02

À partir de demain, jeudi 13 septembre, je tiendrai une permanence tous les jeudis matin, de 9 heures à 12 heures, au 3 boulevard Maréchal Joffre à Grenoble, et me tiendrai à la disposition de toutes celles et tous ceux qui souhaiteraient me rencontrer.

Vous pouvez venir spontanément[1] ou prendre rendez-vous le mardi après-midi entre 14 heures et 18 heures au 04 76 46 18 27. En-dehors de ces horaires, un répondeur prendra vos messages.

Vous pouvez également me joindre par courriel en utilisant le lien suivant : contact

Notes

[1] 3 boulevard Maréchal Joffre - 4ème étage - code porte intérieure : 2375

L'adieu à un compagnon

, 10:22

Pierre MessmerGrenoble a eu l'immense honneur en tant que ville compagnon de la Libération de recevoir il y a moins d'un an Pierre Messmer, qui avait succédé au Général de Boissieu comme Chancelier de l'Ordre de la Libération. À cette occasion, Pierre Messmer avait trouvé des mots très forts pour parler de l'engagement, du sacrifice de ceux qui n'ont pas transigé un instant pour servir leur patrie et lui redonner sa liberté et sa dignité.

À ceux qui lui disaient « les hommes comme vous sont des héros », il répondait « les héros sont ceux qui ont donné leur vie, et non ceux qui ont survécu ».

Homme de devoir et de fidélité, il a toujours servi son pays avec le même idéal et la force de ses convictions était encore, à 91 ans, impressionnante de présence et de rayonnement.

J'ai eu la chance de croiser sa route à de nombreuses reprises, notamment lorsque j'étais délégué général en charge des Droits de l'Homme puis des Affaires Étrangères au RPR, où l'ancien Premier ministre venait apporter sa connaissance de l'histoire des peuples, en particulier en AOF où il avait exercé de nombreuses responsabilités.
Plus récemment, Président du groupe d'amitié France-Mauritanie, j'avais eu l'occasion de lui dire combien l'attachement des Mauritaniens à sa personne restait particulièrement fort et vivace ; il m'avait expliqué que c'était là une de ses principales fiertés que d'avoir réussi sa mission comme gouverneur de la Mauritanie.

Jusqu'au bout cet homme, qui a connu tant de responsabilités et qui a reçu toutes les distinctions, est resté un homme simple et vrai, un homme droit attaché aux valeurs humaines les plus fondamentales et les plus authentiques.

Faisons en sorte que sa disparition et celle des derniers compagnons de la Libération ne soit pas le signal d'un abandon de la mémoire et des valeurs qui ont porté ces hommes au service de notre pays, mais qu'au contraire nous nous fassions un devoir de perpétuer dans la France et dans le monde d'aujourd'hui les idéaux qui les ont animés.

Plus d'informations

Les travaux de l'été

, 11:47

TravauxJe ne me suis pas exprimé depuis un long moment, souhaitant laisser le plus longtemps possible "à la une" la question cruciale des conséquences à tirer du désastre des dernières élections législatives à Grenoble (voir le billet Et maintenant ?).

Je voulais aussi de mon côté prendre du recul. J'ai trouvé dans les travaux de rénovation de ma nouvelle permanence, au 4ème étage du 3 boulevard Joffre, un excellent dérivatif ! Ces locaux me permettront d'accueillir en septembre tous ceux qui le désirent et de conserver, avec les bénévoles qui m'entourent, toute notre force opérationnelle en vue des prochaines échéances du printemps 2008...

Réunir des talents nouveaux, proposer un projet qui rassemble autour de l'intérêt général à Grenoble, renouveler la capacité d'écoute et de dialogue au quotidien avec les habitants, impulser une nouvelle dynamique pour l'avenir économique et le rayonnement de la capitale des Alpes, telle est notre feuille de route pour cette fin d'été 2007.


Ne pas confondre ouverture et aventure

Au plan national, le Président Sarkozy tient fermement les engagements du candidat.

Une question cependant, qui d'ailleurs ne figurait pas au programme, commence à me préoccuper sérieusement : celle de la révision constitutionnelle qui laisse se profiler en perspective une 6ème République dont je vois mal les contours. Que ce soit Jack Lang qui soit chargé de porter l'idée de suppression du poste de Premier ministre n'est pas fait pour me rassurer ! Les conséquences en cascade d'une telle décision s'apparentent à mes yeux à l'ouverture de la boîte de Pandore, car deux pistes seraient alors ouvertes :

  • celle d'institutions à l'anglaise et d'un possible retour vers un système 4ème République, car la logique de ce type de régime est la suppression de l'élection du Président de la République au suffrage universel, la seule légitimité étant au Parlement ;
  • celle au contraire d'institutions à l'américaine avec une présidentialisation accrue, avec pour conséquence soit un alignement "au cordeau" de la majorité législative sur l'exécutif, soit l'affrontement de deux légitimités (ce qui est un cas différent de la cohabitation en raison de la spécifité du partage du pouvoir sous la 5ème République).

Je vois dans tous les cas des sources d'inquiétudes et des débats peu productifs, et en rien dans ces projets les ingrédients d'une "république irréprochable".

Je n'aime d'ailleurs pas du tout cette idée d'une "république irréprochable" qui a des relents bizarres, éloignés à mon sens de la démocratie et de ses nécessaires imperfections. De plus, quelles que soient les règles du jeu, c'est toujours à l'homme et à son tempérament d'être soit du côté de ceux qui les respectent, soit du côté de ceux qui les transgressent pour se donner un avantage sur l'adversaire, à l'image du coureur cycliste qui aura trouvé dans les dernières innovations de la biotechnologie le bon produit dopant indécelable.

J'ai envie de dire « Attention » : l'ouverture voulue par Nicolas Sarkozy, louable en soi, ne doit pas nous conduire à un saut dans l'inconnu.

Une distinction qui me touche

, 11:22

J'ai reçu depuis un mois des témoignages très nombreux auxquels il m'est difficile pour l'instant de répondre individuellement.[1] J'avoue cependant que la lettre du Secrétaire Général de l'APF, le ministre Jacques Legendre, m'a particulièrement touché. En effet, dès sa première réunion après les élections françaises à Libreville, cette assemblée internationale a tenu à m'adresser un message extrêmement amical et, sans attendre, à me décerner à l'unanimité le grade d'Officier dans l'ordre de la Pléiade.

« Les mots du français rayonnent de mille feux comme les diamants de la Pléiade »
Léopold Sédar Senghor

Je suis sensible à cette reconnaissance car elle émane de délégués de tous les continents et témoigne du travail que nous avons accompli ensemble. Elle nous rappelle que la France n'est pas une nation comme les autres, mais qu'elle a encore et toujours une responsabilité particulière dans le monde.

Plus d'informations :

Notes

[1] je rénove actuellement des locaux au 3 boulevard Joffre pour être opérationnel à la rentrée.

Et maintenant ?

, 16:30

J'étais ce matin à la fête de l'union de quartier de l'Abbaye, et nombre de personnes m'ont interrogé, me demandant ce qu'il s'était passé et pourquoi ils n'avaient pas pu voter pour moi au second tour. Certains n'ont compris que dans le courant de cette semaine le sabotage qui s'était produit. Tous cependant ont bien enregistré l'ampleur de la défaite d'Alain Carignon.

Tous sans exception espèrent deux choses :

  1. qu'Alain Carignon tire lui-même les leçons de ce cuisant échec, qui se traduit par la perte de la seule circonscription que nous détenions dans toute l'agglomération grenobloise et le Sud-Isère, et que j'aurais pu conserver sans difficulté comme je l'avais fait dans la vague rose de 1997 si l'investiture de l'UMP m'avait été donnée (ou même si elle avait été simplement partagée). J'aurais alors viré en tête à coup sûr au premier tour. Mais l'aveuglement a été tel que, ici et à Paris, l'UMP a refusé de voir les chiffres de tous les sondages qui prédisaient tous pourtant sans exception ce qui s'est produit. Non seulement le candidat de l'UMP dans la première circonscription réalise le plus mauvais score historique en Isère, mais de surcroît aucune vague bleue ne s'est produite pour les autres candidat de l'UMP ; et au bout de 4 ans de Présidence de l'UMP Isère, nous n'avons enregistré que des reculs et engrangé aucun espoir de reconquête.
  2. que les amis de Monsieur Carignon qui l'ont soutenu rue de la Boétie[1] dans cette aventure solitaire et dévastatrice ouvrent enfin les yeux et usent de leur autorité qui est grande pour prendre les décisions nécessaires et mettre un terme à cette spirale d'échec. Car aborder les échéances municipales dans la même logique de terre brûlée et de négation des réalités amènerait non seulement à ruiner tout espoir de reconquête à Grenoble, mais également à risquer la perte des rares communes et des cantons que nous gérons ou détenons dans l'agglomération.


Pour ce qui me concerne, je me suis occupé cette semaine de conserver une infrastructure opérationnelle avec le souci d'inscrire mon action dans une dynamique collective s'appuyant sur des principes et une méthodologie partagés, et en particulier sur le choix du candidat ayant non pas la capacité à être adoubé par un cénacle, mais à remporter les suffrages populaires. Car les victoires de Michel Destot et de Geneviève Fioraso ne relèvent pas d'un plébiscite de leurs idées politiques, et encore moins s'agissant du maire sortant d'une adhésion à sa politique municipale, mais du rejet de l'entêtement et des méthodes employées par Alain Carignon, qui n'a fait que reculer pendant toute cette campagne législative, puisqu'il enregistre un recul de 9 points entre le sondage IFOP de Grenoble est à vous et le résultat de l'élection (qui coïncide avec le dernier sondage BVA/Dauphiné Libéré).

Il me semble que si ces préalables ne sont pas remplis, ces efforts seront vains.

J'en appelle donc à tous les adhérents, amis et sympathisants de l'UMP pour qu'ils relaient cette exigence tant au plan local que national, en écrivant au Président et au Secrétaire Départemental de l'UMP38[2], et au Secrétaire Général Délégué Monsieur Patrick Devedjian[3].


Je reste quant à moi à la disposition de chacun sur ce site et à mes coordonnées téléphoniques, géographiques et électroniques habituelles :

Richard Cazenave
3 boulevard Maréchal Joffre
38000 GRENOBLE
Tél : 04.76.46.18.27 - Fax : 04.76.87.67.26
courriel : contact_at_richardcazenave_point_com


Notes

[1] siège de l'UMP à Paris

[2] Monsieur Alain Carignon, Président du comité départemental (alaincarignon_at_ump38_point_org), et Monsieur Alain Moyne-Bressand, Secrétaire Départemental (alainmoynebressand_at_ump38_point_org)- UMP 38 - 9 place Paul Vallier - 38000 GRENOBLE

[3] Monsieur Patrick Devedjian, Secrétaire Général Délégué - UMP - 55 rue de la Boétie - 75008 PARIS

Impardonnable (et aussi pour ceux qui n'auraient pas encore compris...)

, 22:00

Écoutez l'annonce des résultats sur France Inter :

André Vallini : « Tant qu'Alain Carignon sera là, je pense que la gauche n'a pas trop de souci à se faire. [...] La victoire de Geneviève Fioraso, c'est une victoire de la morale publique. »

La réaction d'André Vallini
André Vallini

Retrouvez ci-après les réactions d'Alain Carignon, Geneviève Fioraso et Richard Cazenave (France 3) sur les résultats de la première circonscription.

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La « voix de son maître » au Figaro ?

, 18:48

Je découvre avec stupéfaction et incrédulité l'article paru dans le Figaro de samedi-dimanche sous la plume d'un certain "SH", qui ne mérite pas le nom de journaliste :

Dur retour en politique pour Alain Carignon. Le candidat oficiel de l'UMP, très soutenu par les Sarkozystes (Brice Hortefeux, puis Christian Estrosi), aura plus que du mal à s'imposer dimanche dans la 1ère circonscription de l'Isère, où il est arrivé au premier tour (avec 21,45% des voix) derrière la socialiste Geneviève Fioraso (32,02%). Son ennemi personnel, le député sortant (exclu de l'UMP) Richard Cazenave (19,62%), n'a cessé pendant la campagne d'attaquer la candidature de cet « élu condamné pour corruption ».

Cazenave a également organisé entre les deux tours un véritable front anti-Carignon, incluant le candidat du Modem, Philippe de Longevialle (10,35%), qui votera pour le PS au second tour. « Si les électeurs de droite suivent cette consigne, il y aura trois députés PS dans l'agglomération grenobloise », se désespère Alain Carignon, qui, s'il est battu, aura bien du mal à reconquérir Grenoble, son ancien fief, aux municipales de 2008.

Malheureusement, à l'heure qu'il est, le Figaro est fermé et il est impossible de joindre quiconque à la rédaction de ce journal avant demain dimanche.

S'il y a un mot dans cette campagne qui n'a jamais franchi mes lèvres, dans aucune interview, dans aucune réunion publique, dans aucun propos privé, c'est bien celui du rappel de la condamnation d'Alain Carignon. Mes soutiens m'en ont même, à de multiples reprises, fait le reproche ; car justement, il y a des méthodes que je me refuse, et que je me refuserai toujours à employer. Et là est en réalité le fossé qui sépare deux visions de la politique.

De même, ma seule intervention de l'entre-deux tours a été de faire parvenir à mes amis le communiqué paru sur ce site web, expliquant en substance que je ne donnerai pas de consigne de vote pour le second tour. Sur quoi se base ce pseudo-journaliste pour prétendre que j'aurais organisé un « front anti-Carignon » ? Outre l'absence d'éthique de ce "SH", et son absence de professionnalisme puisque je n'ai jamais été en contact avec un journaliste du Figaro, je déplore son manque sérieux de moyens intellectuels : si la moindre entente avait pu exister entre Philippe de Longevialle et moi, n'eut-il pas été plus malin de la faire s'exprimer dès le premier tour, dans une alliance qui nous aurait placés en tête du scrutin ? Il suffit d'ailleurs d'aller sur le blog du candidat du MoDem, avec lequel je n'ai eu aucun contact direct ou indirect depuis dimanche, pour se rendre compte qu'il m'éreinte à tout sujet, y compris en me reprochant justement de ne pas avoir appelé à faire voter Geneviève Fioraso. Par ailleurs, quel serait l'intérêt d'un tel « front » puisqu'à ma connaissance, aucun des 14 autres candidats n'a appelé à voter pour Alain Carignon ?

Voilà deux fautes journalistiques inacceptables et totalement incompréhensibles. Je porte plainte dès lundi en diffamation contre le Figaro si un rectificatif n'apparait pas en bonne place dès la prochaine sortie de ce journal. La réalité est celle que je rappelais dans mon billet d'hier, c'est qu'Alain Carignon, qui court à la défaite comme prévu depuis de longs mois par tous les sondages, n'a plus qu'un seul objectif en tête : me faire porter le chapeau de ce gâchis dont lui et ses amis des instances nationales de l'UMP, en particulier Brice Hortefeux, sont les seuls responsables.

De qui se moque-t-on ?

, 21:14

Dans une lettre adressée hier aux adhérents UMP de la première circonscription, Alain Carignon adopte une de ses postures préférées : celle de la victime. Me voici, sous sa plume, dans la peau du « diviseur » au comportement « suicidaire » !

On croit littéralement rêver.

L'affaire est pourtant simplissime : si l'UMP 38 ne s'était pas acharnée contre le député UMP sortant, celui-ci - réélu dans la vague rose avec 53% en 1997 et avec plus de 54% en 2002 - aurait été reconduit sans aucun problème !

Et on ne serait pas en train de se demander à qui faire porter le chapeau de la défaite annoncée...

Observateurs, élus, sondages, tous avec insistance le disent depuis plusieurs mois : Alain Carignon, avec son entêtement, ses méthodes, ses mensonges, ses menaces, est certain de nous faire perdre - en pleine vague bleue - la seule circonscription UMP de tout le Sud-Isère.

Que peut-on ajouter à cela ?
Il nous reste seulement à espérer que l'avenir nous préservera de sa nocivité. Car la question politique de fond est de savoir si celui qui nous a déjà mis dans le mur aux dernières municipales[1], aux cantonales[2] et aux présentes législatives dont je peux si nécessaire rappeler l'historique par le menu, va continuer à sévir lors des prochaines municipales. C'est peut-être aussi une question qu'il serait temps de poser aux responsables parisiens de l'UMP qui ont particulièrement brillé par leur absence à Grenoble ces derniers mois.

Notes

[1] il a manqué 1% à Grenoble à Max Micoud, et une triangulaire nous a fait perdre La Tronche...

[2] Bernard Betto aurait pu être élu dans le premier canton de Grenoble

À mes amis

, 11:24

Au lendemain du premier tour, j'ai souhaité m'adresser à tous ceux qui m'ont soutenu et apporté leur voix.

Voici le courrier que je leur adresse : (voir la version PDF)


Chère amie,
Cher ami,

Je voudrais tout d'abord vous remercier du fond du cœur, avec les 9731 électeurs qui m'ont apporté leurs suffrages dimanche, pour le soutien, la confiance et l'amitié que vous n'avez cessé de me témoigner tout au long de cette longue campagne.

Si la vallée du Grésivaudan, les cantons de Meylan et de Saint Ismier m'ont placé en tête des candidats de la droite et du centre, là où les résultats concrets de mon action sont relayés par des maires et des élus favorables, il en est allé différemment dans les communes tenues par la gauche, notamment à Grenoble, où « l'étiquette » a primé sur toute autre considération.

In fine, il ne me manque que 200 voix pour me maintenir dans la bataille du second tour et donner une chance à nos idées de l'emporter.

Des voies de recours existent, notamment en raison du tract mensonger de l'UMP 38 diffusé jusqu'au dernier jour et laissant croire qu'une action en justice avait été lancée contre moi. Je verrai l'usage qu'il conviendra d'en faire au terme de l'élection.

Au total, les résultats de ce premier tour se situent dans la fourchette du sondage BVA publié il y a huit jours par la presse locale. Ils ne laissent pas de place au doute pour le second tour : là où j'aurais pu gagner et conserver cette circonscription dans la majorité présidentielle, c'est au contraire une quasi certitude de défaite qui se profile dimanche prochain.

Je déplore d'avance, comme je déplore la division qui a été créée par la volonté d'Alain Carignon de faire passer sa personne avant l'intérêt de nos idées et de notre collectivité en se faisant investir par l'UMP dans les conditions que l'on sait contre le député sortant.

Je ne donnerai pas de consigne de vote pour le second tour : l'UMP m'ayant rendu ma liberté, je vais en faire bon usage tout comme je vous fais confiance pour faire bon usage de la vôtre.

Encore mille mercis d'avoir permis à « l'exclu » de cette campagne de recueillir près de 10 000 suffrages. Ils me sont, croyez-le bien, allés droit au cœur. J'en mesure pleinement la valeur et la force.

Nous nous retrouverons demain dans d'autres combats !

Toujours fidèlement



Mobilisons-nous !

, 21:04

Les élus de diverses sensibilités, les observateurs, tous les sondages le disent : seul ce bulletin peut battre la gauche !

Ce dimanche 10 juin, VOTONS UTILE, votons RICHARD CAZENAVE !

Bulletin de vote


Mobilisons-nous massivement, avec la majeure partie des élus de Grenoble et du Grésivaudan (Cantons de Meylan et Saint Ismier) et de nombreux soutiens.

Les élus soutiennent Richard Cazenave et appellent au retrait d'Alain Carignon

Grenoble, le 6 juin 2007

Lettre adressée à Alain Carignon


Monsieur Carignon,

Compte-tenu des responsabilités qui ont été les vôtres, vous devez prendre acte de la très forte probabilité de défaite de la Majorité Présidentielle dans notre circonscription qu'entraîne votre candidature.

Nous vous demandons instamment d'accomplir un acte fort et de vous retirer au profit de Richard Cazenave, notre actuel député, seule personnalité en mesure d'éviter à nos idées une véritable déroute, lourde de conséquences.

Vous vous grandiriez en vous effaçant au profit de l'intérêt collectif et vous pourriez ainsi contribuer à ré-enclencher une dynamique de victoire.

Pour notre part, soucieux, avant tout de l'intérêt de notre pays et de notre département, nous appelons les habitants de notre circonscription à donner une majorité à Nicolas Sarkozy et à son Gouvernement, en votant dès le 1er tour pour Richard Cazenave.

Nous serons présents à ses côtés au meeting du jeudi 7 juin à 19 heures à l'Agora de Saint-Ismier, pour le soutenir."


André Eymery - Conseiller Général du canton de Saint-Ismier
Max Micoud - Conseiller Général du canton IV de Grenoble
Marie-Christine Tardy - Maire de Meylan
Claudie Darnault - Maire de Biviers
Lucile Ferradou - Maire de Saint-Ismier
Pierre Beguery - Maire de Montbonnot-Saint-Martin
Alain Brenot - Maire de Saint-Nazaire-les-Eymes

Tous avec Richard Cazenave


Tous les témoignages et soutiens sont disponibles ici.

Réunion publique à Meylan

, 15:04

Richard Cazenave vous invite à une réunion publique

ce soir à Meylan, salle Decibeldonne[1] à 19:00

en présence du maire Madame Marie-Christine Tardy.

Un apéritif convivial sera servi à l'issue de la réunion.

Venez nombreux pour ce dernier grand rendez-vous du premier tour !

Notes

[1] avenue de Chamechaude - voir le plan

Grand meeting Grésivaudan

, 19:55

Richard Cazenave vous invite à assister au meeting qu'il donne demain soir

jeudi 7 juin à 19 heures à l'Agora[1] (Saint Ismier).

Pour ce temps fort de la campagne, il sera accompagné

  • des conseillers généraux André Eymery (Saint Ismier) et Max Micoud (Grenoble IV)
  • des maires Pierre Beguery (Montbonnot), Alain Brenot (Saint Nazaire les Eymes), Claudie Darnault (Biviers), Lucile Ferradou (Saint Ismier) et Marie-Christine Tardy (Meylan)
  • d'une grande partie des élus du Grésivaudan.

Venez nombreux !

Notes

[1] pour savoir comment vous rendre à l'Agora : un plan d'accès et une feuille de route sont disponibles sur la page "accès" du site de l'Agora

Ma réaction au sondage BVA-Dauphiné Libéré

, 18:50

Je constate que le rapport de force évolue fortemement en ma faveur par rapport au sondage de l'UMP Isère que le Dauphiné Libéré avait publié en février, et que j'avais alors qualifié de « bidouillé ».

La gauche reste potentiellement minoritaire au vu des chiffres du premier tour, même si elle semble pouvoir profiter au second tour de la division créée par la candidature d'Alain Carignon contre le député sortant que je suis.

Ce sondage confirme ce que je dis depuis toujours - ainsi que le sondage IFOP fait par Max Micoud il y a six mois - à savoir que je suis le seul en capacité de conserver cette circonscription pour la majorité présidentielle. Tout est donc possible mais désormais chacun doit prendre ses responsabilités.

Je suis convaincu que je ferai plus de 20% au premier tour et que je gagnerai au second.

En tout état de cause, chacun doit comprendre désormais que le vote utile le 10 juin pour la majorité présidentielle, c'est le vote Richard Cazenave.

J'appelle donc au rassemblement dès le premier tour, car il serait dramatique que Grenoble et le Grésivaudan restent à l'écart de la dynamique nationale.


PLUS D'INFORMATIONS

Réaction de Richard Cazenave au vrai-faux référé de l'UMP Isère

, 15:51

Communiqué de presse

J'apprends par la presse qu'un référé aurait été déposé contre moi.

Sur le fond, je me présente comme Député UMP sortant. Il s'agit là de mon identité même, qui est totalement incontestable juridiquement et plus encore moralement. Par ailleurs, je situe ma candidature en soutien à la majorité présidentielle, ce qui me paraît être le minimum d'information due à l'électeur. Je n'ai donc fait nulle part référence au soutien du parti UMP.

D'autre part, j'observe que ce référé d'heure à heure dont, à l'heure où j'écris ces lignes, je n'ai connaissance que par voie de presse, intervient 8 jours après la validation de ma profession de foi et de mon bulletin de vote par la Commission de Propagande électorale, présidée par le premier Président de la Cour d'Appel.

Il s'agit en fait de l'ultime et pathétique manifestation du désarroi des instances partisanes iséroises de l'UMP et d'une petite manoeuvre médiatique sans grand intérêt, destinée à créer une diversion au moment où le sondage BVA du Dauphiné Libéré signe l'échec assuré de la candidature Carignon et donc la nécessité de se rassembler le 10 juin, dès le 1er tour, sur ma candidature.

Meeting Grenoble

, 20:41

Richard Cazenave et son suppléant Bernard Betto vous invitent à assister au Meeting qu'ils donnent demain soir

mardi 5 juin à 19:00

à la Maison du Tourisme de Grenoble, en présence d'élus et de personnalités grenobloises.

Venez nombreux pour ce temps fort de la campagne !

Réunion publique à Montbonnot

, 22:53

Richard Cazenave sera demain soir

lundi 4 juin 2007 à 19:00

à la Maison pour tous de Montbonnot-Saint Martin[1] où il vous invite à le rejoindre pour une réunion publique suivie d'un apéritif convivial.


Notes

[1] chemin de Savardin, à proximité de la rue du Général De Gaulle - cliquer sur le lien pour voir le plan

Réunion publique à Biviers

, 18:49

Richard Cazenave sera heureux de vous rencontrer demain

vendredi 1er juin à 19:00

la salle polyvalente de Biviers (chemin de la Moidieu - voir le plan) lors d'une réunion publique suivie d'un apéritif convivial.

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